Depuis la décision de la famille impériale des Habsbourg de fonder le haras de Lipica en Slovénie au XVIIème sciècle, les chevaux lipizzans sont les seuls spécialement sélectionnés pour leur aptitude à la Haute Ecole.
L'Ecole Espagnole de Vienne perpétue la tradition en présentant ses étalons lipizzans à la Haute Ecole et aux airs relevés.
Le Passage : est un trot écourté, très rassemblé,très élevé et très cadencé. Il est caractérisé par un engagement prononcé des hanches et une flexion plus accentuée des genoux et des jarrets, ainsi que par l'élégance et l'élasticité du mouvement. Chaque bipède diagonal s'élève et se repose alternativement avec une cadence bien régulière et un temps de suspension augmenté.
Le Piaffer : est un mouvement diagonal extrêmement rassemblé, cadencé et élevé donnant l'impression d'un trot sur place. Le dos du cheval est souple et vibrant. La croupe s'abaisse légèrement, les hanches et les jarrets actifs et bien engagés donnent aux épaules et à toute l'avant-main une très grande légèreté,liberté et mobilité des mouvements. Chaque bipède diagonal se lève et se repose alternativement avec la même cadence et un temps de suspension légèrement augmenté
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Les Airs relevés: À l’École Espagnole de Vienne sont exécutées la Levade, la Courbette, la Croupade, la Balotade et la Cabriole. Leurs définitions sont entièrement conformes à celles qu’en a données en 1778 Montfaucon de Rogles, le seul écuyer (écuyer ordinaire de la petite écurie) du manège de Versailles ayant laissé un enseignement écrit au XVIIIe siècle. Il y a lieu d’observer :
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- que la Courbette classique est un saut et n’a rien de commun avec celle de Saumur. Le cheval doit y bondir par détente des jarrets, en partant de la pesade;
- que dans la Cabriole, les écuyers de Vienne s’efforcent de détacher la ruade horizontalement, et au moment où l’avant-main est à son maximum d’élévation.
